Les balises souples auto-relevables J11, J12 et K5D font partie des équipements de base pour organiser la circulation en zones contraintes, permanentes ou temporaires. Elles combinent visibilité, souplesse et capacité à se redresser après un choc, ce qui en fait un outil clé pour les collectivités, services voirie et entreprises de travaux publics.

En bref : J11, J12 et K5D en 4 points

Les balises J11, J12 et K5D assurent le balisage permanent et temporaire tout en résistant aux chocs répétés grâce à leur structure auto-relevable. Elles répondent chacune à un usage réglementaire précis en fonction de la couleur et du contexte d’implantation.

• J11 : balise blanche de renforcement de marquage continu pour îlots, obstacles et rétrécissements permanents.
• J12 : balise verte pour matérialiser les divergences de voies et les séparations de trafic.
• K5D : balise jaune de signalisation temporaire pour chantiers et rétrécissements provisoires.
• Auto-relevables : corps en PEBD souple, film classe 2, fixation par douille M12 pour limiter la maintenance et les interventions de nuit.

Qu’est-ce qu’une balise souple auto-relevable ?

Une balise souple auto-relevable est un dispositif de signalisation en plastique flexible, généralement en polyéthylène basse densité (PEBD). Elle se déforme lors d’un impact puis revient en position verticale, ce qui permet de conserver la fonction de balisage sans remplacement systématique après chaque choc.

Ces balises servent à renforcer le marquage permanent (lignes continues, îlots séparateurs), à guider les automobilistes sur les zones à risque ou à baliser temporairement des chantiers. Elles intègrent des films rétroréfléchissants de classe 2, visibles à grande distance de nuit comme par mauvais temps. Elles se fixent le plus souvent sur une douille M12 ancrée dans la chaussée ou sur une platine, ce qui facilite le remplacement en cas de dégradation. Pour une vue d’ensemble des modèles et accessoires compatibles, la gamme de balises plastiques souples auto-relevables centralise les principales références utilisées sur le terrain.

• renforcer un marquage permanent (lignes continues, îlots, obstacles) ;
• organiser une divergence ou une séparation de voies ;
• baliser temporairement une zone de chantier ou un rétrécissement ;
• canaliser les flux sur un parking ou un site industriel.

Pour un gestionnaire de voirie, un exploitant de parking ou un responsable de site industriel, ces équipements permettent de sécuriser les trajectoires et de maîtriser le coût global de maintenance du balisage.

Les différents types de balises J11, J12 et K5D

J11, J12 et K5D sont des codes issus de la signalisation routière française, pas des références commerciales. Chaque modèle correspond à un usage précis défini par la réglementation, avec une couleur, une forme et un contexte d’implantation bien identifiés.

Pour un responsable de voirie ou un conducteur de travaux, distinguer ces trois types de balises évite les erreurs de prescription (par exemple utiliser une balise de chantier en permanence) et garantit la conformité des aménagements. La logique est simple : J11 et J12 pour le renforcement de marquage permanent, K5D pour le balisage temporaire, notamment en zone de travaux.

Modèle		Usage principal	Couleur standard	Type d’implantation
J11		Renforcement de marquage continu, obstacles, îlots	Blanc	Permanent
J12		Divergence de voies, séparation de flux	Vert	Permanent
K5D		Balisage de chantier, rétrécissements temporaires	Jaune	Temporaire

Balise J11 : renforcer un marquage continu ou un îlot

La balise J11 sert à matérialiser et renforcer un marquage continu, un îlot ou un obstacle en bord ou en milieu de chaussée. Sa couleur blanche et ses bandes rétroréfléchissantes la rendent immédiatement lisible pour l’automobiliste, même de nuit.

En pratique, on retrouve la J11 sur les virages serrés, les îlots de séparation, les zones de rétrécissement ou les abords d’ouvrages d’art. Les modèles souples auto-relevables sont conformes à la norme NF P98-583 et proposés en film classe 2 pour les axes les plus circulés. Une balise J11 auto-relevable permet d’équiper durablement des zones exposées aux chocs, tout en limitant les remplacements.

Balise J12 : organiser les divergences et séparations de voies

La balise J12 est destinée au renforcement du marquage longitudinal dans les zones de divergence ou de séparation de voies. Elle est le plus souvent verte, ce qui la distingue clairement des autres dispositifs de signalisation verticale.

Elle structure les zones où la chaussée se sépare : sorties d’échangeurs, bretelles d’autoroute, zones d’entrecroisement ou giratoires à fort trafic. L’objectif est d’indiquer la trajectoire à suivre et de limiter les manœuvres tardives. Une balise J12 souple de signalisation routière auto-relevable absorbe les contacts occasionnels (chocs de rétroviseurs, roues qui mordent la zone) sans endommager ni la balise ni le véhicule. Dans certains contextes spécifiques (zones urbaines ou aménagements particuliers), des versions blanches peuvent être utilisées, conformément aux prescriptions locales.

Balise K5D : balisage temporaire de chantier

La balise K5D est dédiée au balisage temporaire de chantier ou de déviation. Elle est jaune avec bandes rétroréfléchissantes blanches, conformément aux codes de la signalisation de chantier.

On la retrouve pour matérialiser un rétrécissement provisoire, un basculement de chaussée ou une zone de travaux en milieu urbain comme en rase campagne. Les versions auto-relevables peuvent être lestées ou fixées sur un support spécifique pour résister aux chocs fréquents dans les zones de chantier étroites. Pour un conducteur de travaux, l’intérêt est double : meilleure sécurité pour les équipes et balisage qui reste en place malgré les accrochages de poids lourds ou engins.

Normes et réglementations applicables aux balises souples

Les balises J11, J12 et K5D utilisées sur la voie publique doivent respecter les normes françaises de signalisation routière. Ces textes définissent les dimensions, les couleurs, la rétro-réflexion et les performances mécaniques minimales des balises.

Les balises de renforcement de marquage de type J11 et J12 relèvent notamment de la norme NF P98-583, qui encadre les caractéristiques, performances et essais des dispositifs permanents. Pour les balises de signalisation temporaire de chantier, comme la K5D, la norme XP P98-582 précise les exigences spécifiques applicables aux équipements de chantier (stabilité, résistance au vent, durabilité des films rétroréfléchissants).

Le marquage NF Équipements de la route atteste de la conformité des balises aux exigences françaises de performance et de durabilité. Le marquage CE concerne pour sa part le respect des directives européennes applicables aux produits mis sur le marché. Dans un marché public, il est recommandé de vérifier explicitement la présence de ces marquages dans les fiches techniques.

Les règles d’implantation (distances, espacements, configurations) s’appuient sur plusieurs sources techniques, parmi lesquelles :

• l’Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière présentée sur le portail Sécurité routière (Ministère chargé des transports, consulté en 2025) ;
• les guides techniques du Cerema (Centre d’études et d’expertise, consulté en 2025) ;
• les dispositions du Code de la route disponibles sur Legifrance (Service public de la diffusion du droit, consulté en 2025).

En cas de doute sur une configuration complexe (échangeur, carrefour à niveaux multiples, chantier long), il reste prudent de solliciter l’avis d’un bureau d’études ou du service voirie compétent.

Pourquoi choisir une balise auto-relevable ?

Une balise auto-relevable réduit nettement les opérations de maintenance sur les axes exposés aux chocs répétés. Elle limite aussi les dégâts sur les véhicules et améliore la sécurité des usagers et des équipes d’exploitation.

Sur le terrain, une balise rigide est vite pliée ou arrachée après quelques impacts, surtout en zone urbaine dense ou sur un accès poids lourds. À l’inverse, une balise souple auto-relevable se déforme puis se redresse, parfois plusieurs centaines de fois, sans intervention systématique des équipes. Pour un gestionnaire de parc de stationnement ou un service voirie, cela signifie moins d’interventions nocturnes, moins de gênes de circulation et un coût global d’exploitation mieux maîtrisé.

Les matériaux souples type PEBD présentent également un intérêt pour la sécurité des usagers : en cas de contact avec les piétons, les cyclistes ou les deux-roues, le risque de blessure grave est réduit par rapport à un dispositif métallique rigide. Dans un entrepôt logistique, un équipement souple permet par exemple de canaliser les flux de chariots et véhicules légers sans multiplier les chocs destructeurs sur les infrastructures.

Il existe toutefois des limites à garder en tête : une balise souple J11, J12 ou K5D n’est pas une borne anti-bélier ou un obstacle de sécurité passive. Elle ne remplace pas les dispositifs de retenue ou les barrières conçues pour arrêter un véhicule à grande vitesse. En zones très exposées ou à fort risque d’impact lourd, le dimensionnement global du dispositif (rails, glissières, bornes renforcées) reste à étudier avec un spécialiste.

Comparatif J11, J12 et K5D : comment choisir le bon modèle ?

Les balises J11, J12 et K5D se choisissent en fonction du caractère permanent ou temporaire de l’aménagement, du niveau de trafic et de la configuration du site. En résumé, la J11 sert à renforcer un marquage continu ou protéger un îlot, la J12 à organiser une divergence de voies et la K5D à baliser un chantier temporaire.

Pour préparer une prescription ou un appel d’offres, il est utile de résumer les caractéristiques de base de chaque modèle. Le tableau ci-dessous reprend les valeurs issues des fiches techniques standard utilisées sur de nombreux réseaux.

Ces prix sont donnés à titre indicatif et peuvent varier selon le fabricant, la classe de film rétroréfléchissant, les accessoires (platine, douille) et les quantités commandées. Ils restent cependant représentatifs de l’enveloppe à prévoir pour une commande de balises auto-relevables de qualité professionnelle.

Pour affiner le choix, quelques questions simples aident à trancher :

• La configuration est-elle permanente (aménagement de voirie, giratoire, bretelle) ou temporaire (chantier, déviation) ?
• Le trafic est-il essentiellement léger, mixte ou très chargé en poids lourds ?
• Les équipes ont-elles un accès facile pour la maintenance ou l’axe est-il difficile à interrompre ?

Sur un axe urbain étroit avec beaucoup de frottements véhicules/balises, une J11 ou J12 auto-relevable limite les interventions. Sur un accès industriel, la combinaison de balises souples et d’éléments plus massifs (bornes souples ou bornes aspect fonte auto-relevables) peut sécuriser la zone de façon plus globale. Une balise de renforcement permanent type J ou une borne souple aspect fonte auto-relevable peuvent compléter un dispositif J11/J12 dans les zones d’impact fréquent.

Implantation, fixation et accessoires pratiques

La qualité du scellement joue autant que la balise elle-même pour la tenue dans le temps. Une balise auto-relevable bien dimensionnée, mal fixée, s’arrachera rapidement et annulera le bénéfice attendu.

La pose des balises J11, J12 ou K5D suit généralement les étapes suivantes :

1. Percer le sol sur environ 140 mm de profondeur à l’aide d’un foret de 16 mm (béton ou enrobé sain).
2. Nettoyer soigneusement le trou (soufflette, écouvillon métallique) pour éliminer les poussières et améliorer l’adhérence de la résine.
3. Injecter une résine chimique bicomposant adaptée au support.
4. Poser une douille M12 en acier anticorrosion et la maintenir verticale pendant la prise de la résine (5 à 20 minutes selon la température ambiante).
5. Après durcissement complet, fixer la balise sur la douille à l’aide d’une vis M12, serrée avec une clé en T ou une clé à douille de 18 mm.

Dans certains contextes (béton fissuré, enrobé fragile, trafic très lourd), une platine complémentaire renforce l’arrachement. Une platine de scellement pour borne auto-relevable ou un système similaire répartit les efforts et sécurise l’installation. L’intervalle recommandé entre chaque balise est généralement d’environ 50 cm sur les séquences de renforcement continu.

Il est également possible d’améliorer la visibilité grâce à un film classe 2 pour balise souple, lorsqu’une exigence particulière de lisibilité nocturne est attendue. Sur un parking ou une cour industrielle, des équipements complémentaires comme un poteau de balisage flexible orange à mémoire de forme structurent les cheminements sans multiplier les travaux de génie civil.

Attention : sur un sol très fissuré ou non stabilisé, un simple scellement chimique ne suffira pas. Il est indispensable de reprendre le support (ragréage, reprise du revêtement) avant d’installer les balises, sous peine de voir les douilles se desceller rapidement.

Où acheter vos balises souples auto-relevables ?

Pour un acheteur public ou un gestionnaire de site privé, l’enjeu n’est pas seulement de trouver une balise J11, J12 ou K5D, mais de disposer d’un ensemble cohérent et conforme de produits. Le fournisseur doit proposer des modèles certifiés, accompagnés de notices claires et d’accessoires compatibles.

Un distributeur spécialisé comme EquipExpert permet de centraliser l’achat de balises plastiques souples auto-relevables, de bornes souples et d’accessoires de scellement. Cela facilite la préparation des marchés (références stabilisées, fiches techniques homogènes) et le réassort ultérieur.

Avant de valider un modèle, il est utile de vérifier les garanties proposées (structure, film rétroréfléchissant), la disponibilité des pièces de rechange (douilles, bouchons de protection) et les délais de livraison. Ces éléments facilitent la gestion des stocks et des interventions de maintenance. Dans le cadre de marchés publics ou de conventions d’achat mutualisées, des tarifs dégressifs peuvent être obtenus sur les commandes groupées de balises J11, J12 et K5D.

Dans les projets complexes (création de giratoire, requalification d’axe urbain, chantier long en milieu circulé), l’échange avec un bureau d’études ou un service voirie reste recommandé. La balise n’est alors qu’un élément d’un dispositif global qui inclut signalisation horizontale, verticale, dispositifs de retenue et aménagements géométriques.

Check-list avant de choisir vos balises J11, J12 et K5D

• Vérifier la norme : NF P98-583 pour les J11/J12, XP P98-582 pour les K5D de chantier.
• Contrôler les marquages : NF Équipements de la route et, le cas échéant, marquage CE.
• Choisir la bonne couleur / usage : J11 blanche (permanent), J12 verte (divergence), K5D jaune (temporaire).
• Valider le système de fixation : douille M12 fournie, compatibilité avec platine si nécessaire.
• Comparer les garanties (structure, film rétroréfléchissant) et la disponibilité des pièces de rechange.
• Anticiper les volumes : commandes groupées, marchés à bons de commande, besoins de réassort.