

Les équipements fixes de fitness en plein air doivent impérativement être conformes à la norme EN 16630. Cette norme définit les exigences de sécurité mécaniques, d'accessibilité (dont PMR), de résistance aux intempéries, de stabilité au sol et d’absence de pièces dangereuses. Le respect de cette norme garantit la conformité dans les appels d’offres publics, en lien avec les recommandations du CEREMA et de l’AFNOR.
Les équipements sont conçus pour un usage intensif sans motorisation. L’entretien se limite à une vérification annuelle des serrages, de l’ancrage et de l’état de surface. Aucun graissage ni remplacement de pièces n’est requis. L’acier est traité anticorrosion (thermolaquage, galvanisation), ce qui garantit une durabilité supérieure à 10 ans, même en zone littorale.
Il est recommandé d’intégrer le projet au plan pluriannuel d’investissement communal ou intercommunal. Une étude d’implantation préalable est essentielle, avec vérification de l’accessibilité PMR et choix d’un revêtement adapté. Le projet peut s’inscrire dans les subventions DETR, ANS ou plans sport-santé régionaux.
Oui, la plupart des modules sont conçus avec une accessibilité partielle ou totale. La norme EN 16630 impose des critères précis d’usage sans seuil, de prises ergonomiques et de fonctionnement sans préhension complexe. Certains modules comme les roues, disques ou vélos fixes sont spécifiquement adaptés aux publics en rééducation.
Le coût varie selon le nombre de modules, la configuration du site et les travaux annexes. Comptez en moyenne entre 8 000 € (3 modules) et 25 000 € (parcours complet). Le coût d’entretien annuel est quasi nul. Les aides publiques peuvent financer jusqu’à 70 % du projet selon les régions.
Les délais moyens sont de 2 à 4 semaines pour la livraison, selon les références et le stock. L’installation sur sol préparé prend 1 à 2 jours par module, incluant le scellement ou la pose sur platines. Une réception de chantier peut être exigée pour les projets publics >5000 € HT.
Oui, si les modules sont montés sur platines vissées, ils peuvent être déplacés. Toutefois, un scellement définitif est recommandé pour les espaces publics à fort passage. En cas de démontage, les structures peuvent être réutilisées sans altération grâce aux matériaux robustes utilisés (acier S235 ou inox 304 selon modèle).
Outre la conformité initiale à l’EN 16630, la sécurité repose sur un plan de contrôle annuel incluant l'inspection visuelle, le test de stabilité et la vérification des soudures. Une fiche de maintenance simplifiée est fournie avec chaque module pour assurer la traçabilité. L’usage de matériaux sans arêtes vives est standard.
Les modules sont adaptés aux adultes, adolescents, seniors actifs et publics en rééducation légère. Ils permettent la création de parcours mixtes associant cardio, musculation légère et mobilité. Le marquage au sol ou les totems explicatifs renforcent l’usage autonome en toute sécurité.
Plusieurs aides existent : subventions DETR, Plans Sport & Santé, crédits de la Conférence régionale du sport, fonds CNDS (fusionnés), ou enveloppes PMR. Les projets intégrant l'accessibilité et la santé publique sont priorisés. Un dossier de demande de financement est généralement traité en 2 à 6 mois selon les régions.
Oui, à condition de sélectionner des modèles adaptés aux capacités physiques des usagers. Pour les EHPAD, privilégier les modules de mobilité douce (roues, disques, vélo à résistance légère). En école, un encadrement temporaire est conseillé. Les modules respectent la norme EN 16630 même en usage scolaire ou thérapeutique.