FAQ

Questions fréquentes sur les barrières et arceaux industriels

  • Quelles normes s’appliquent aux barrières et arceaux industriels ?

    Les équipements de protection industrielle doivent être conformes à plusieurs normes, dont l’EN ISO 14120 (protections fixes contre les risques mécaniques), l’ISO 13857 (distances de sécurité) et l’EN 15512 (résistance des racks). Leur application est encadrée par le Code du travail, notamment l’article R4224-3 sur la protection des circulations. Ces normes garantissent une protection fiable en cas de choc avec engins ou véhicules industriels.

  • Quelle résistance aux chocs garantissent ces dispositifs ?

    Les arceaux et barrières de qualité industrielle supportent des impacts allant jusqu’à 3 tonnes à basse vitesse (<10 km/h). Les arceaux renforcés avec tubes Ø 76 mm et platines larges assurent une absorption optimale. Les modèles à mémoire de forme en polyuréthane reprennent leur forme après déformation et réduisent fortement les coûts de maintenance sur le long terme.

  • Quels environnements nécessitent des protections périmétriques fixes ?

    Les protections périmétriques sont recommandées dans les entrepôts, zones de stockage, quais de chargement, lignes de production et plateformes logistiques. Elles permettent de sécuriser les piétons, machines sensibles, racks de stockage et infrastructures contre les collisions. L’INRS recommande leur usage systématique en cas de cohabitation engins/piétons.

  • Comment s’installe une barrière ou un arceau industriel ?

    L’installation dépend du support et du modèle : fixation par platines avec chevilles béton (Ø 12 à 16 mm) sur dalle ≥ 12 cm ou scellement chimique pour trafic lourd ou milieux humides. Les fixations doivent garantir une tenue dynamique. Il est recommandé de vérifier l’ancrage tous les 6 mois et de prévoir un contrôle visuel régulier.

  • Quelle est la durée de vie moyenne de ces protections ?

    La durée de vie varie selon le matériau : jusqu’à 15 ans pour l’acier galvanisé ou thermolaqué avec entretien minimal, plus de 10 ans pour les modèles à mémoire de forme sans intervention. L’absence de déformation structurelle réduit le coût total de possession (TCO) et diminue les interruptions de production liées à la maintenance.

  • Les arceaux à mémoire de forme sont-ils conformes aux normes ?

    Oui, les modèles à mémoire de forme sont conformes à la norme ISO 13849-1 pour les éléments de sécurité à comportement dynamique. Le polyuréthane utilisé est certifié non cassant, résistant aux UV, à l’huile et aux chocs répétés. Ces dispositifs sont particulièrement adaptés aux environnements logistiques à haute intensité.

  • Comment choisir entre barrière modulaire et arceau fixe ?

    Les barrières modulaires sont adaptées aux zones évolutives nécessitant des aménagements flexibles, tandis que les arceaux fixes renforcés conviennent aux zones de choc récurrent (quais, racks, machines). Le choix dépend du type d’impact attendu, de la fréquence d’exposition et de l’accessibilité à protéger.

  • Existe-t-il des obligations légales pour protéger les zones de circulation ?

    Oui. Le Code du travail impose la sécurisation des circulations en entreprise (art. R4224-3 à R4224-5). Des dispositifs comme les arceaux ou barrières sont exigés lorsque le risque de collision est identifié. Des audits internes ou externes (CARSAT, inspection du travail) peuvent recommander ou imposer leur mise en place.

  • Quel est le coût d’une installation complète ?

    Le coût varie selon le nombre d’unités, le type de protection (flexible ou fixe) et la méthode de pose. En moyenne, une protection complète de 10 ml coûte entre 1200 et 2500 € HT, hors pose. Le ROI est généralement constaté en moins de 18 mois en comparaison des coûts de réparation ou d’arrêt de production après choc.

  • Quels documents faut-il fournir pour prouver la conformité ?

    Un certificat de conformité CE ou une attestation de performance (résistance testée, normes respectées) est requis. Ces documents sont fournis par les fabricants ou distributeurs. Ils peuvent être exigés lors d’un audit sécurité, notamment dans les sites certifiés ISO 45001 ou audités par l’INRS ou un organisme accrédité.

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